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Ce jour qui vient
Je sais qu’au jour venu je me laisserai faire
Je ne lutterai pas contre mon vieux destin
Celui qui m’a suivi de misère en festins.
Ma vie je l’ai construite et dois m’en satisfaire
Sans paraître étonné quand la lampe s’éteint.
Et si ce jour venu, quelque esprit charitable,
En souvenir de moi, condescend à pleurer,
Mon âme j’en suis sûr, pourra se libérer
En laissant ici-bas tous les instants minables,
Les torts et les chagrins que j’ai pu générer.
Alors, ce jour qui vient, qu’on sait obligatoire,
Me serait un passage vers un autre chemin
Dont je voudrais qu’il mène un pauvre vieux gamin
Qui fut trop paresseux pour atteindre la gloire
En un endroit tranquille sans d’autres lendemains.
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Commentaires
Patrice, mon ami, ton commentaire me touche énormément et je t'en remercie.
Amitiés à vous deux.
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C'est à la fois beau et émouvant. On sourit les yeux embués de larmes... Le poète a bien décrit sa résignation et son espoir de paix à trouver dans l'Au-delà qui nous attend tous... Mais le présent doit aussi se vivre et se faire délices sérénité, apaisement et chaleur du cœur.
Mon cher Alain tu m'as ému et nous te faisons la bise sur le cœur.
Merci pour ce moment poétique. a d'autres rendez-vous d'écritures
Amitiés des farfadets du Poitou.