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et si, moi, j'écrivais...
Période de création, après période de vide, mais...
Mais laquelle est la meilleure ?
Et si, moi, j’écrivais un merveilleux poème
Afin qu’il éblouisse mes contemporains,
Pour qu’on m’admire enfin et que jusqu’à demain
Je puisse un peu rêver d’être le quarantième ?
Et si je permettais, aimable dictateur,
De dégonfler un peu à mes pauvres chevilles
Qui pour avancer mieux réclament deux béquilles
Afin de me conduire en un monde... meilleur ?
Et si, pour une fois, je laissais l’écriture
Dire sincèrement ce que c’est qu’Alpero,
Ce pauvre écrivaillon, ce vieux barbu trop gros
Qui ne peut poèter que pris d’une biture ?
Et si je vous disais, vous mes quelques lecteurs,
Que j’ai besoin de vous pour savoir que j’existe
Pour oublier un peu le vilain égoïste
Dont la plume ne sert qu’à le mettre en valeur.
Et si donc j’écrivais, cette fois, un poème
Avec de simples mots, qui soit sans prétention ?
Un très modeste écrit dont la seule intention
Serait qu’on soit heureux de le lire et qu’on l’aime ?
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Commentaires
j'essaie à chaque fois, mais c'est difficile de parvenir à être bon, hâchement difficile.
amitiés, alpero.
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alors fait le..