• pensées sans importance

    L’autre jour, sur ma page Facebook, j’ai écrit :

        L'importance de l'être humain sur la terre :
        La même que celle d'une bactérie sur un ballon de foot !
        Et malgré cela, nous nous prenons tous au sérieux !

    Bon, ça paraît un peu méprisant, je le reconnais. Seulement, dans les proportions, c’est assez exact, sauf à penser que peut-être, nous sommes encore un peu moins gros que des bactéries, par rapport au globe qui nous accueille.
    C’est pourquoi, lorsque je pense à l’importance que les-dites bactéries ont sur la longévité du ballon, je m’interroge sur l’influence que notre activité humaine possède sur la survie de la planète, ce que suggère le mot d’ordre bien connu «sauvons la planète» !

    Ben, elle n’en a pas.
    Sur son climat ? peut-être.
    Sur notre confort de vie et notre civilisation? sûrement.
    Mais sur la Terre elle-même ? aucune !

    Oui, nos co...bêtises peuvent, à terme générer une nouvelle extinction dont nous serions les principales victimes. Cela, je le reconnais, mais nous ne sommes pas la planète, de simples bactéries sur un ballon de foot, vous dis-je.

    En réalité, le mot d’ordre que j’ai cité plus haut n’est qu’un hypocrisie pour faire croire que nous sommes des êtres désintéressés  dont la seule préoccupation est la grosse boule sur laquelle nous vivons. Or, nous savons tous, au fond de nous que c’est faux, que c’est de la langue de bois (d’accord, le bois est écolo, ce qui me conduit à réfléchir sur ce coté de la pensée) et que l’expression exact devrait être : sauvons l’humanité... ou même, pour être plus précis, sauvons notre civilisation, la terre, on s’en f... !

    Seulement, ce serait sans doute un peu trop franc, trop cru, un peu trop cynique et surtout moins vendeur auprès des bonnes âmes.

    Sauf que bien sûr, si nous nous f...moquons de la Terre, un peu, c’est de nous que la Terre se moque beaucoup. Nous ne sommes qu’une sorte de locataires comme elle en a connus plusieurs et comme elle en connaître d’autres lorsque nous auront cessé de lui gratter l’épiderme.

    Alors, oui, comme ça, je suis d’accord avec les précautions (enfin, pas toutes) que nous conseillent les écolos et je reconnais leur utilité pour le confort de la vie de mes descendants (et des vôtres), mais, je l’avoue, c’est quand même beaucoup par égoïsme !

    Chahut et à bientôt.